– Titre : Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur
– Nom de l’auteur : Harper Lee (son nom complet est Nell Harper Lee, mais elle a laissé tomber son prénom au moment de la parution pour laisser planer la confusion sur le fait qu’elle soit un homme ou une femme)
– Nombre de pages : 434 (Le Livre de Poche)
– Titre original et langue d’origine : To kill a mockingbird, paru en anglais (Etats-Unis)
– Courte présentation de l’auteur : Harper Lee est une auteure américaine née en 1926. Si j’avais écrit cette critique il y a trois jours, je vous aurais dit que ce livre était son unique roman. Mais elle vient d’annoncer qu’elle allait publier un roman écrit à la même époque, qui parle de Scout, adulte, qui revient à Maycomb voir son père Atticus. J’ai hâte de le lire.
– De quoi parle ce livre? Nous découvrons à travers les jeux de Scout, une petite fille espiègle et futée, la vie à Maycomb, en Alabama, au temps des luttes pour les droits civiques, les jeux d’enfants avec son frère Jem et son « fiancé » Dill, la vie avec un père veuf, le mystère de Boo Radley, le voisin qui ne sort jamais, la méchanceté et toutes ces choses qui nous dépassent quand on a 7 ou 8 ans et que le monde des adultes devient fou.
– Ce que j’en ai pensé : J’ai longtemps hésité avant de le lire, mais j’ai été happée par l’histoire dès les premières pages. Tous les meilleurs ingrédients sont présents: toute une galerie de personnages attachants, des mystères, du suspense, une dimension historique et cette envie de ne jamais atteindre la dernière page. Je le recommande vivement.
– Il vous conviendra si… vous voulez découvrir l’un des monuments de la littérature américaine et être ému et emporté par une histoire, si vous voulez à nouveau pour quelques heures avoir 7 ou 8 ans, et voir un monde d’adultes en pleine mutation à travers les yeux d’une petite fille très intelligente et attachante.
– Évitez de le lire si… vous aimez les histoires légères ou un peu « bourrin », qui courent dans tous les sens et vous laissent essoufflé à la dernière page. Ce livre prend son temps (l’histoire s’étale sur 4 ans environ), et c’est tant mieux !
– Courte anecdote sur le livre : Le roman a obtenu le Prix Pulitzer en 1961, un an après sa sortie, ainsi que presque tous les prix qu’un livre peut recevoir. La traduction française a connu 3 titres différents (en plus de celui du film – voir plus bas): « Quand meurt le rossignol », « Alouette, je te plumerai » et « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur ».
– Et le film ? Le livre a été adapté à l’écran en 1962; en France il porte le titre Du Silence et des Ombres. Je ne l’ai pas – encore – vu.
– Pourquoi avoir choisi ce livre ? Comme je l’ai déjà dit plus tôt il me semble, j’ai décidé d’attaquer certains classiques que je n’avais encore jamais lus. Celui-ci était un choix évident puisqu’il figurait dans quasiment toutes les listes que j’ai pu voir recensant les meilleurs livres à lire.
– Sur mon étagère… Prochaines lectures probables (dans le désordre): Abattoir 5 (Kurt Vonnegut), L’Incolore Tsukuru Tazaki et ses Années de Pèlerinage (Haruki Murakami), Karoo (Steve Tesich), Expiation (Ian McEwan), Ecriture: Mémoires d’un Métier (Stephen King), De la Beauté (Zadie Smith). Prochaine critique: W3, le Sourire des Pendus (Jérôme Camut et Nathalie Hug)
– lien Amazon : Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur